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Le souvenir

Ossuaire de Douaumont (Verdun)

Ossuaire de Douaumont (Verdun)

Le 19 octobre 1922, le Maréchal Lyautey inaugure les travaux de ce qui allait devenir la Grande Mosquée de Paris. La décision de construire l’Institut Musulman de la grande Mosquée Paris, qui comprend également une bibliothèque ainsi qu’une salle d’étude et de conférence, a été prise au lendemain de la Bataille de Verdun.

Cet ensemble symbolique, à proximité du Panthéon, devait marquer la reconnaissance de la France pour tous les musulmans qui avaient combattu pendant la guerre 1914/ 1918. Bientôt, il y aurait un minaret dans le ciel de Paris. La Grande Mosquée est achevée en 1926 et inaugurée par le sultan du Maroc Moulay Youssef et le Président de la République, Gaston Doumergue. La construction de la Grande Mosquée a été financée par une subvention de la France de 500 000 francs en vertu de la loi du 19 août 1920 qui, très exceptionnellement a dérogé à la loi de 1905 de séparation des églises et de l’Etat.

Sur le champ de bataille, se constituent après la guerre des nécropoles nationales, où sont ensevelis tous les combattants retrouvés sur le champ de bataille. Dans ces nécropoles, on constitue un carré musulman où sont enterrés, selon le rite musulman, tournés vers la Mecque, les combattants de cette confession. Dans la nécropole nationale de Fleury, en face de l’ossuaire de Douaumont, le carré musulman regroupe 592 tombes.Plus des deux tiers des combattants ont pu être identifiés. Il s’agit essentiellement de tirailleurs, en grand nombre originaires d’Algérie, de Tunisie, du Maroc, du Mali, du Sénégal, de Côte d’Ivoire, de Guinée, du Burkina-Faso, du Bénin.

Sur l’ossuaire figure le blason d’Alger qui rappelle que la Ville a participé au financement de l’ossuaire où sont regroupés les ossements des combattants des deux camps qui n’ont pu être identifiés. Un peu plus loin, une plaque rappelle quels furent les régiments et les unités qui participèrent à la reprise du fort de Douaumont.