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[14 -18] L'Afrique du Nord dans la Grande Guerre
Accueil > Le souvenir > Le monument aux combattants musulmans
Verdun, Ville d'Histoire
La bataille de Verdun fut la plus grande bataille du XX° siècle. Dès les premiers jours de combat, elle marqua les esprits des contemporains et, en quelques semaines, le nom de Verdun fit le tour de la planète. La violence des combats et le courage dont firent preuve les assiégés déclenchèrent des vagues d'enthousiasme et de sympathie pour les « combattants du droit contre la force».
Dans bien des cas, avant même la fin de la guerre, nombre de pays ont rendu hommage à la « cité héroïque », la « cité martyre », et l'ont décorée de leur 1er ordre national en témoignage de leur admiration. Elle devint ainsi la ville la plus décorée de France. Elle est restée depuis 1916 le symbole de la Première Guerre Mondiale, cette dimension conférant à la cité et à son champ de bataille une dimension universelle.
La guerre 1914-1918 vit participer au conflit les nations des cinq continents, comprenant toutes les puissances de l'époque. Quel rôle les pays engagés dans ce conflit ont-ils joué? Dans quels contextes se sont-ils engagés ? Pour quels résultats ? Quels liens en ont résulté avec la France et avec Verdun? Et aujourd'hui qu'en reste-il ?
A travers ce site (en devenir), la Ville de Verdun souhaite apporter sa contribution à une meilleure connaissance de cette page d'histoire pour l'Afrique subsaharienne et en particulier l'Afrique de l'ouest.
A terme, les sites histoire de la Ville de Verdun ont vocation à couvrir tous les continents.
Le monument aux combattants musulmans
Mémorial musulman
En1926, le sultan du Maroc Moulay Youssef se rend en visite à Verdun deux jours après l’inauguration de la Grande Mosquée de Paris, le 18 juillet. Il se recueille sur les tombes des sept soldats inconnus reposant au cimetière du faubourg Pavé, (le huitième avait été choisi pour reposer sous l’arc de Triomphe à Paris). La volonté du sultan est de créer un monument ou une mosquée sur les Hauts Lieux de la Bataille afin d’honorer les combattants musulmans sur les lieux mêmes des combats. Le projet sera repoussé et finalement ne verra pas le jour, de son vivant.
En 2006, le Président de la République Jacques Chirac, en compagnie de Dalil Boubakeur, recteur de l’institut musulman de la Grande Mosquée de Paris, a inauguré le monument "Aux soldats musulmans morts pour la France" situé à proximité du carré musulman. "Durant cette interminable année 1916, toute la France était à Verdun, et Verdun était devenu toute la France", a déclaré le chef de l'Etat à Douaumont, en présence d’Hamlaoui Mecachera, ministre des anciens Combattants, précisant que des hommes de "toutes les conditions, toutes les opinions, toutes les religions", "toutes les provinces" et de "toutes les origines" ont participé à la bataille."L'armée de Verdun, c'était l'armée du peuple, et tout le peuple y prenait sa part. C'était la France, dans sa diversité", a souligné Jacques Chirac. Pour Dali Boubakeur, « c’est là que l’islam de France est né ».« Il a pris racine dans les plaines labourées de Verdun, Douaumont, Fleury, où les tirailleurs algériens, sénégalais et les tabors marocains ont défendu dans les tourments la France ». Le monument présente une koubba (coupole) en son centre et un déambulatoire.